Les meilleurs drones à moins de 100 euros

Les meilleurs drones à moins de 100 euros

Les drones connus du grand public sont des outils de précision à plusieurs centaines d’euros. Il existe des modèles bien plus abordables pour qui cherche simplement à s’amuser ou à découvrir cet univers sans se ruiner. Stabilité, agilité, endurance, simplicité : voici nos choix à prix abordable.

Après avoir passé quarante heures à rechercher les drones disponibles pour moins de 100 euros, à en retenir une douzaine parmi les mieux notés, puis à les faire circuler dans notre parcours d’obstacles, nous pensons que le Parrot Mambo Fly est le meilleur choix pour les débutants en quête de plaisir aérien. Le Mambo Fly maintient efficacement sa position en l’air, même lorsqu’il y a du vent, ce qui permet de se concentrer sur le vol pour apprendre les subtilités du pilotage manuel.

Les meilleurs drones à moins de 100 euros

À qui s’adressent ces drones ?

L’attrait des drones est évident pour quiconque en a déjà vu voler. Que vous souhaitiez réaliser des vidéos aériennes spectaculaires ou faire la course à 100 kilomètres à l’heure, le drone est l’une des voies les plus accessibles vers le rêve d’Icare.

Cela étant, tout le monde n’est pas prêt à dépenser des centaines d’euros pour s’en offrir un. Un bon drone photographique coûte souvent mille euros, voire plus. Mais si vous voulez simplement profiter du plaisir de voler, vous pouvez acquérir un modèle doté d’une caméra de qualité modeste (voire dépourvu de caméra), dédié au vol rapide et divertissant, pour moins de cent euros.

Choisir un drone à moins de cent euros nécessite de renoncer à quelques fonctions idéales, comme la vidéo HD et les modes avancés de navigation autonome, mais les modèles abordables ont tout de même beaucoup à offrir. Ils sont parfaits pour apprendre les bases de la course et de l’agilité (voler autour de drapeaux ou faire des acrobaties telles que les flips)… ou pour donner au chien quelque chose à pourchasser à travers la maison ! Si vous n’êtes pas sûr que le pilotage de drones deviendra une passion ou si vous cherchez un cadeau à offrir à un enfant maladroit, pensez aux modèles de cette catégorie. Les pilotes qui souhaitent se lancer dans la compétition – des courses de drones slalomant jusqu’à 130 km/h entre les obstacles et qui se professionnalisent de plus en plus – peuvent eux aussi choisir un drone basique pour apprendre à voler.

Les drones à moins de cent euros sont généralement des quadrirotors (également appelés quadricoptères) : ce sont les plus faciles à piloter. Ils proposent parfois une caméra de qualité médiocre et des modes autonomes basiques, comme le décollage et l’atterrissage d’une pression sur un bouton. Certains modèles bas de gamme sont spécialisés dans les autoportraits : ils se concentrent sur le vol autonome et ne permettent aucun pilotage manuel. Les modèles à prix mesuré de ce guide ne peuvent pas offrir une gamme complète de fonctions. Nous nous sommes donc concentrés sur la recherche du drone globalement le plus amusant à piloter.

La plupart des modèles abordables utilisent une radiocommande, sur laquelle deux joysticks dirigent les mouvements verticaux et latéraux de l’appareil. Elles ressemblent aux radiocommandes des modèles plus coûteux : piloter un drone abordable est donc une bonne préparation au pilotage de leurs cousins plus avancés. En fait, les drones les plus chers sont souvent plus faciles à piloter grâce à leurs fonctions de vol autonome plus poussées.
Bien que nous proposions un choix pour les photographes occasionnels, un utilisateur qui veut se mettre sérieusement à la prise de vue aérienne devrait se donner les moyens d’acheter un drone équipé d’une bonne caméra stabilisée mécaniquement et de fonctions de vol autonome avancées.

N’oubliez pas que l’industrie du drone évolue rapidement. Les meilleures ventes de la catégorie abordable changent d’un mois à l’autre, de nouveaux modèles aux technologies moins coûteuses chassant les précédents. En outre, la contrefaçon étant endémique, vous devrez vous en tenir aux marques ayant pignon sur rue et bonne réputation, ou accepter que le service client soit limité voire inexistant.

Comment nous avons choisi :

Nous avons lu les guides existants, comme ceux de Tom’s Guide et CNET, et écumé Amazon à la recherche des avis d’utilisateurs pour trouver les meilleurs drones actuellement disponibles. Nous avons également consulté des experts pour connaître les caractéristiques les plus importantes d’un drone à petit prix. Nous avons trouvé une myriade de modèles coûtant moins de cent euros, mais nous nous sommes concentrés sur ceux qui associent facilité de pilotage, agilité et vivacité.

Pour s’amuser en vol, voici les caractéristiques recherchées :

  • Fonctions automatiques de base, comme le décollage et l’atterrissage. Elles facilitent l’expérience et réduisent le stress. Pouvoir faire décoller le drone, le faire atterrir ou revenir à son point de départ en appuyant simplement sur un bouton est chose courante. Il est encore plus important que le drone soit capable de maintenir sa position et sa hauteur, même si le pilote lâche la radiocommande.
  • Prêt à voler. Nous avons favorisé les modèles qui ne demandent ni connaissances avancées, ni pièces vendues séparément.
  • Endurance en vol de six minutes ou plus. Les batteries de drones offrent inévitablement un temps de vol limité, mais on ne peut se contenter de juste décoller et atterrir.
  • Disponibilité des batteries. Du fait de l’endurance limitée, il doit être possible d’acheter des batteries de secours.
  • Résistance. Quel que soit votre niveau, le drone subira de multiples crashs. Un modèle qui ne résiste pas à une poignée d’impacts raisonnables est éliminé.
  • Disponibilité des pièces de rechange telles que les rotors. Les rotors, ou parfois d’autres éléments, se cassent inévitablement à un moment ou un autre. Les pièces de rechange doivent donc être aisément disponibles, à des tarifs raisonnables.
  • Existence d’une radiocommande en complément d’une application de pilotage. Utiliser une commande physique, plutôt que piloter depuis une application mobile, offre une précision accrue.
  • Agilité en vol. La possibilité de changer de direction instantanément ou de réaliser des acrobaties rend le pilotage à la fois plus facile et plus amusant.
  • Réactivité du service client. Puisque les drones se brisent, il est important de pouvoir obtenir de l’aide en cas de besoin.
  • Pas de caméra exigée. Une caméra de base peut apporter des fonctions comme la vue immersive (FPV) sur un smartphone ou un casque de réalité virtuelle. Mais il est possible de s’amuser beaucoup sans ceux-ci.
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Comment nous avons testé :

Chacun a parcouru l’itinéraire trois fois en intérieur comme en extérieur, nous avons calculé le temps moyen de chaque drone sur chaque parcours. Bien entendu, certaines différences de temps dépendent de la qualité du pilotage d’un vol à l’autre, mais le chronomètre nous a donné une idée générale de la facilité du contrôle et de l’agilité de chaque modèle. Le parcours en extérieur était plus court et plus facile, donnant des temps généralement inférieurs.

Outre les temps de vol enregistrés, nous avons évalué la facilité et le plaisir de pilotage de chaque drone. Comme je suis une pilote relativement expérimentée, nous avons fait essayer chaque modèle à un débutant complet. Nous avons chronométré le temps nécessaire à la préparation de l’appareil, testé les modes de vol spéciaux et les fonctions autonomes, et fait tomber chaque drone sur du béton, depuis environ six mètres de hauteur, pour vérifier sa solidité. Nous avons demandé au service client où acheter des rotors de rechange et noté la rapidité de sa réponse, ainsi que son sens du service.

Notre 1er choix :

Parrot Mambo Fly : Le meilleur drone abordable pour débutants 

Pour les apprentis pilotes, le Parrot Mambo Fly est aussi vif et facile à piloter que des drones bien plus coûteux, et il est compatible avec des accessoires optionnels tels qu’une caméra et des lunettes FPV.
Les meilleurs drones à moins de 100 eurosIl faut moins d’une minute pour déballer le Parrot Mambo Fly et commencer à voler. Outre sa capacité à maintenir efficacement sa position, des programmes automatiques de décollage et d’acrobaties le rendent idéal pour les nouveaux pilotes. La stabilité du contrôle ne sacrifie ni la vitesse ni l’agilité, permettant aux pilotes expérimentés de bien s’amuser aussi. Vous pouvez également ajouter des accessoires comme une caméra, des lunettes pour un vol en immersion (FPV) ou un canon qui tire de petites balles. Nous recommandons à tous d’acheter la radiocommande Parrot Flypad, grâce à laquelle les mouvements sont plus faciles à maîtriser précisément que sur l’application.

Associé à la radiocommande optionnelle Parrot Flypad, le drone Parrot Mambo Fly offre la meilleure combinaison d’agilité et de facilité de pilotage parmi tous les modèles testés coûtant moins de cent euros. Sa radiocommande dispose d’une touche pour décoller et atterrir automatiquement. Il suffit de lâcher les joysticks pour que le drone maintienne un vol parfaitement stationnaire, même avec un vent faible à modéré.

La capacité du Mambo à conserver sa position permet de profiter du vol sans avoir à se soucier des petites corrections de trajectoire à apporter en permanence. Même en traversant un parcours d’obstacles en extérieur par une légère brise, l’appareil a conservé son altitude et a évité les dérives, nous conférant une sensation de contrôle en vol rapide. Nous avons réalisé le parcours d’obstacles en extérieur en 8,68 secondes en moyenne (sans compter un crash), le meilleur résultat de tous les drones testés en 2018. En intérieur, le Mambo a fait le parcours en 14,97 secondes en moyenne, temps dépassé seulement par l’Eachine E58 (qui s’est montré peu performant en extérieur).

Les meilleurs drones à moins de 100 eurosComme pour les autres modèles retenus, le Mambo ne demande aucune préparation particulière : nous avons sorti le drone et la télécommande de la boîte, les avons allumés et avons commencé à voler. Le Mambo est un peu plus robuste que les autres modèles testés et résiste mieux aux inévitables crashs. Lors du test de solidité, il a facilement survécu à une chute de six mètres sur du béton, et nous n’avons noté aucun dégât lors des vols normaux. Notre deuxième choix, le Parrot Swing, a tendance à perdre ses hélices lors des impacts. De plus, le Mambo utilise une batterie lithium-polymère abritée dans un boîtier en plastique, qui est plus sûre et semble mieux finie que les batteries enveloppées dans un film plastique dont sont dotés d’autres drones d’entrée de gamme. Des pièces telles que les moteurs et les fixations sont largement disponibles sur Amazon pour un coût modeste.

L’application Parrot FreeFlight Mini est l’outil qu’on utilise normalement pour piloter le drone. Elle affiche deux points blancs sur lesquels placer les pouces et reproduit la façon dont vous déplaceriez les joysticks d’une radiocommande, mais ne fournit pas le même retour tactile (qui procure une bien meilleure précision). Vous pouvez également utiliser l’application pour regarder ce que capte la caméra du drone en temps réel ou visionner les photos et les vidéos prises.

Comme le Mambo, nombre de drones abordables proposent une application de pilotage, mais une radiocommande physique assurera un contrôle plus précis. Nous vous recommandons donc d’acheter le Parrot Flypad pour piloter le Mambo. C’est une radiocommande assez basique, avec deux joysticks de manœuvre. Le bouton central déclenche le décollage et l’atterrissage automatiques et les autres touches peuvent activer diverses fonctions personnalisées, comme la prise de vue ou le retournement en vol (« flip »).

Le service client de Parrot a répondu dans la journée à la question que nous avions envoyée par le formulaire de contact de son site. Parrot étant une marque connue qui dispose d’une grande expérience de la vente de drones, nous la considérons comme une valeur sûre concernant l’assistance à long terme, à l’inverse de fabricants plus récents qui vont et viennent au gré des modes.

Outre la radiocommande, le Mambo est compatible avec une gamme d’accessoires permettant d’étendre ses capacités. Parrot propose un lot « Mambo FPV » comportant la radiocommande, une caméra 720p et des lunettes qui montrent en direct ce que voit l’appareil. Un autre lot, disponible avec ou sans radiocommande, comporte un canon qui tire de petites boulettes, afin par exemple de jouer à renverser des gobelets en plastique, et une pince permettant d’emporter un peu de « fret ». Toutes les versions du Mambo offrent l’accès à un cours en ligne pour apprendre à coder soi-même le programme de pilotage du drone.

Des défauts non rédhibitoires

En vol, la batterie du Mambo tient dix minutes. C’est suffisant pour faire un vol agréable, mais plus court que les treize minutes du DJI Tello. Une seule batterie est livrée : nous vous conseillons d’en acheter autant que possible pour prolonger le temps d’utilisation entre deux rechargements. Autre inconvénient : il faut brancher le câble d’alimentation directement sur le drone pour recharger sa batterie, ce qui freine son utilisation. Un chargeur Powerpack, capable de recharger rapidement trois batteries est vendu moins de 50 euros.

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Notre deuxième choix : le Parrot Swing

Parrot Swing : Un drone qui grandit avec votre habileté

Le Swing est facile à piloter, il reste stable dans le vent, et il est fourni avec une radiocommande. Mais il paraît parfois lent et ne propose pas d’accessoires optionnels pour prolonger le plaisir.

Les meilleurs drones à moins de 100 eurosSi le Mambo est en rupture de stock, ou si vous préférez un drone plus lent pour apprendre à voler, le Parrot Swing est un excellent choix. Il dispose de deux modes de vol, et sa forme est inhabituelle, avec ses ailes qui forment une croix, ce qui est unique à notre connaissance. Le Swing décolle comme un quadrirotor, puis offre la possibilité de basculer vers l’avant pour voler comme un appareil à voilure fixe. Changer la vitesse d’évolution du drone permet ainsi de choisir entre un drone plus stable, facile à piloter, et un drone plus rapide et agile : le Swing s’adapte à votre niveau de pilotage.

Les drones de loisirs se divisent habituellement en deux types : les quadrirotors, équipés de quatre hélices permettant de décoller et d’atterrir verticalement, et les voilures fixes, dont les ailes similaires à un avion leur imposent un mouvement continu sitôt lancés. Le Swing se démarque donc, puisqu’il s’agit du seul drone hybride que nous connaissions qui soit capable de voler comme un hélicoptère ou comme un avion. En revanche, cette polyvalence signifie qu’il n’est optimisé pour aucun des deux modes. Il est stable mais plus lent que nos préférés en mode quadrirotor, autorisant des décollages et atterrissages verticaux, ainsi que le vol stationnaire. Son pilotage est rassurant, que l’on vole dans un hangar, en extérieur par vent faible à modéré, ou même dans un appartement. Le débutant qui a participé à nos tests a trouvé que le Swing en mode quadrirotor était le plus facile à piloter des modèles testés, du fait de sa vitesse limitée et de ses mouvements fluides. Une fois passé en mode avion (une exclusivité parmi les modèles que nous avons testés), le Swing devient un drone à voilure fixe au déplacement bien plus rapide, mais incapable de s’arrêter et de voler sur place. Le pilotage est plus délicat dans ce mode, mais aussi plus amusant pour les pilotes à la recherche d’une expérience excitante.

Comme nous connaissons mieux les quadrirotors, c’est dans ce mode que nous avons lancé le Swing dans notre parcours d’obstacle. Ses temps de parcours n’ont brillé dans aucun domaine, mais il reste suffisamment rapide pour être amusant à piloter. Le fait que nous ayons pu faire tous les parcours sans un seul crash est aussi révélateur de la stabilité et de la facilité de contrôle qu’il offre.

Il faut moins d’une minute pour préparer le Swing. Sa batterie, identique à celle du Mambo, tient dix minutes. Une chute de 6 m sur une dalle de béton ne l’a pas endommagé, bien que ses ailes en polypropylène puissent paraître fragiles. Au besoin, il est possible d’en racheter un jeu pour une vingtaine d’euros. D’autres pièces, comme les moteurs et les fixations, sont également disponibles sur Amazon pour un coût modique. Nous avons noté que les hélices du Swing ont tendance à sauter lors d’un crash ; si vous ne les remettez pas en place dans le bon ordre et assez fermement, le drone refusera de décoller.

Le Swing utilise la même application que le Mambo, mais faute d’accessoires optionnels, elle n’est pas aussi utile. Puisque la version de base du Swing inclut la télécommande Flypad dont nous recommandons l’achat avec le Mambo, vous n’avez pas vraiment de raison d’ouvrir cette application.

Bien qu’il soit équipé d’une caméra, le drone ne l’utilise que pour la stabilisation : elle ne permet ni la photographie ni le vol en immersion. Avec une définition de 0,3 mégapixel, elle ne peut être considérée comme un outil de prise de vue et ne saurait être une raison d’acheter le Swing. Si ce point est important pour vous, nos deux autres choix, le Parrot Mambo Fly et le DJI Tello, proposent des caméras.

Nous recommandons le même lot de batteries et de chargeur que pour le Mambo afin d’étendre votre temps de vol. Sans cela, l’unique batterie fournie est limitée à une dizaine de minutes et il faut brancher le drone lui-même pour la recharger. Lorsque nous avons envoyé une question à Parrot via le formulaire de service client en ligne, la réponse est arrivée dans la journée, ce qui nous incite à la confiance concernant le support à long terme, contrairement à des marques plus jeunes ou moins réactives.

Les meilleurs drones à moins de 100 euros

Également excellent : DJI Tello

DJI Tello : Le meilleur drone abordable pour la photographie

Le Tello intègre une caméra basique et des fonctions automatiques inhabituellement avancées pour un drone à ce prix.

Les meilleurs drones à moins de 100 eurosLe DJI Tello, fabriqué en partenariat avec l’entreprise de robotique Ryze, est notre choix si vous cherchez un drone abordable capable de filmer et de photographier. Il dispose de fonctions autonomes étonnamment avancées, habituellement réservées à des modèles plus coûteux, et sa caméra de 5 mégapixels filme en 720p (définition comparable à celle d’un iPhone 4). Elle offre une qualité d’image suffisante pour s’amuser à faire des autoportraits basiques ou des photos de paysages. Sa batterie a une durée de vie de 13 minutes, la plus longue de tous les modèles testés.

Les meilleures fonctions du Tello sont ses modes vidéo autonomes. Dans son application, un bouton permet de lui demander de filmer en passant derrière, en montant au dessus, ou en tournant autour du sujet. Empruntées à des modèles haut de gamme tels que notre drone préféré pour la photographie, le DJI Mavic 2 Pro, ces fonctions sont idéales pour réaliser des vidéos de vous-mêmes sans confier la prise de vue à une autre personne. Le drone peut également savoir s’il survole un obstacle, ce qui est surtout utile au décollage et à l’atterrissage, même s’il ne sait pas éviter les obstacles latéraux comme les modèles plus coûteux.

La caméra embarquée prend des photos en 5 mégapixels et des vidéos 720p, ce qui reste loin de la qualité d’un smartphone moderne. Cependant, ses images sont comparables à celles que proposent les autres drones vendus à des tarifs proches, et cela suffit pour publier sur les réseaux sociaux. La possibilité de voir en direct l’image capturée dans l’application Tello facilite également la composition des clichés.

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Le Tello maintient sa position aussi bien que les Mambo et Swing, même dans des conditions de légère brise. Cependant, il nous est apparu sous-motorisé pour voler contre le vent, et il a fait partie des plus lents sur les parcours d’obstacle, en intérieur comme en extérieur. Nous avons tout de même toujours eu la sensation de le contrôler parfaitement, le Tello restant très stable et ne dérivant pas.

Avec 13 minutes d’autonomie, la batterie du Tello est la meilleure de tous les modèles testés, nos autres choix s’épuisant après 10 minutes. Le drone n’a subi aucun dégât pendant les vols, ni lorsque nous l’avons fait tomber de six mètres sur un sol de béton. Les rotors de rechange sont relativement chers, comme les batteries supplémentaires : soyez conscient que, dans l’ensemble, le Tello vous reviendra probablement plus cher que nos premiers choix.

La caméra embarquée prend des photos en 5 mégapixels et des vidéos 720p, ce qui reste loin de la qualité d’un smartphone moderne. Cependant, ses images sont comparables à celles que proposent les autres drones vendus à des tarifs proches, et cela suffit pour publier sur les réseaux sociaux. La possibilité de voir en direct l’image capturée dans l’application Tello facilite également la composition des clichés.

Le Tello maintient sa position aussi bien que les Mambo et Swing, même dans des conditions de légère brise. Cependant, il nous est apparu sous-motorisé pour voler contre le vent, et il a fait partie des plus lents sur les parcours d’obstacle, en intérieur comme en extérieur. Nous avons tout de même toujours eu la sensation de le contrôler parfaitement, le Tello restant très stable et ne dérivant pas.

Avec 13 minutes d’autonomie, la batterie du Tello est la meilleure de tous les modèles testés, nos autres choix s’épuisant après 10 minutes. Le drone n’a subi aucun dégât pendant les vols, ni lorsque nous l’avons fait tomber de six mètres sur un sol de béton. Les rotors de rechange sont relativement chers, comme les batteries supplémentaires : soyez conscient que, dans l’ensemble, le Tello vous reviendra probablement plus cher que nos premiers choix.

Les meilleurs drones à moins de 100 euros

Les autres choix :

Les meilleurs drones à moins de 100 eurosNotre ancien deuxième choix, le Horizon Hobby Blade Nano QX, est rapide, agile et peu coûteux à réparer. Bien que le Nano QX sache maintenir sa position en vol, sa taille compacte et ses moteurs plus petits le rendent sujet à la dérive dès qu’il y a du vent.

  • Le Hubsan X4 était notre précédent choix pour les petits budgets. Il détenait le record de vitesse sur nos parcours d’obstacles en intérieur comme en extérieur, ce qui en faisait un excellent choix pour les personnes souhaitant s’initier à la course de drones sans se ruiner. Il ne peut ni décoller ni atterrir automatiquement, mais nous l’avions trouvé plus réactif et plus amusant en intérieur que les autres modèles similaires.
  • L’Eachine E58 dispose d’une caméra 720p avec aperçu en direct sur votre téléphone. Il peut décoller et atterrir automatiquement, ainsi que revenir à son point de départ. Eachine promet un maintien de l’altitude, mais lors de nos tests, il dérivait même dans le hangar à l’abri du vent. Il vole vite mais il n’est pas aussi facile à contrôler que nos modèles préférés. Il ressemble à une miniature de la série de drones DJI Mavic, bien plus coûteux, mais son aspect innovant laisse place à un sentiment bizarre lorsqu’on réalise que beaucoup d’éléments du drone et de la télécommande sont en réalité purement décoratifs.
  • L’Eachine E010 est le modèle le moins cher que nous ayons testé et il est presque indestructible, ce qui en fait un choix idéal pour offrir à un enfant ou voler en intérieur. Cependant, s’il peut être une bonne entrée en matière pour un aspirant compétiteur, il n’offre pas un niveau de contrôle comparable à nos favoris, notamment du fait de l’absence de fonction de maintien de position.
  • Le Cheerwing CW4 a des avantages : vol stationnaire autonome, décollage et atterrissage automatiques, retournements, et caméra intégrée. Cependant, il s’est révélé maladroit et lent dans nos tests, avec un temps élevé sur les parcours d’obstacles et une tendance à dériver plus prononcée que nos préférés.
  • Le DBPower MJX X400W est un drone orienté photographie, à l’esthétique comparable au Cheerwing CW4. DBPower annonce des fonctions comme les retournements et la transmission en direct de la caméra vers le téléphone, mais ces fonctions n’ont pas suffi à compenser ses faibles performances dans notre parcours d’obstacles : il s’est révélé lent et difficile à contrôler.
  • Bien que l’UDI U818A ait une caméra et une belle allure avec ses quatre larges cerceaux entourant ses hélices, nous l’avons trouvé lent et maladroit en vol, son châssis en plastique léger ayant tendance à flotter au gré du vent. Ce drone permet de lancer un retournement d’une pression sur un bouton.

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