Société spécialisée dans les analyses biologiques, présente à Vienne et Bourgoin-Jallieu, Biogroup pourrait bien être à l’origine d’une “première” en France qui aura pour cadre le Nord-Isère en matière de transport d’échantillons médicaux. C’est ce que nous apprend France Bleu Isère.
Ces échantillons médicaux seront transportés par drone.
Dans un premier temps Biogroup a proposé deux itinéraires à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) qui supervise le transport aérien en France.
S’ils sont validés, les premiers drones s’élanceront en début d’année prochaine soit entre Tignieu-Jameyzieu et Bourgoin-Jallieu, soit entre Saint-Laurent-du-Pont et Pont-de-Beauvoisin.
L’étape suivante sera de déployer ces drones à l’ensemble du réseau des laboratoires de Biogroup. La ville de Vienne pourrait être alors concernée.
« Le but essentiel, c’est l’amélioration de la prise en charge du patient », explique Bernard Berlioz, biologiste et directeur qualité chez Biogroup, cité par France Bleu.
Les sites de prélèvement sont implantés à plusieurs dizaines de kilomètres du « plateau technique central » où on lieu les analyses, ce qui amène actuellement des transports trois à quatre fois par jour en voiture. Le trajet dans ce cas dure de 30 à 40 minutes : ce sera 10 minutes par drone.
Le drone dont la vitesse peut monter jusqu’à 100 Km/h mesure 2,40 m d’envergure, peut transporter 2,5 kilos d’échantillons.
N’étant bien évidemment pas spécialiste des drones, Biogroup a fait appel à une start-up suisse pour ce faire : Rigitech.
Le drone utilisé sera totalement électrique. Il vole en autonomie, grâce à un logiciel élaboré par Rigitech, même si quelqu’un supervise son trajet depuis une salle de contrôle.
Le but de cette expérimentation est de prouver que ces drones peuvent s’intégrer sans problème de sécurité dans l’espace à aérien, mais aussi de s’assurer que les habitants du Nord-Isère concernés ne subissent pas de nuisances.